Antoine se plaint à longueur de journée, il a trop de travail, il fait trop chaud au bureau, il a mal dormi, sa prime n’est pas assez élevée… Bref, il n’est JA-MAIS content ! Et quand il l’est, de toute façon, ça ne dure pas bien longtemps !
Antoine fait partie de cette catégorie de collègues que l’on surnomme « les râleurs ». Vous savez, ce genre de collègue qui passe sa journée à se lamenter pour un oui ou pour un non.
Mais comment gérer ses râleurs ? Tour d’horizon par woozjob des différentes typologies de râleurs et nos conseils pour les gérer.
Le râleur « maladif »
C’est celui qui se plaint tous les jours de la semaine, de tout et de rien sans même savoir pourquoi. Quand il se lève du mauvais pied, tout le monde est au courant, y compris vous ! À peine a-t-il déposé ses affaires sur son bureau qu’il entame déjà une jérémiade. A 9h il est fatigué, à 10h il est mécontent car on lui donne trop de responsabilités, l’heure suivante, il soupire à tout va car il est beaucoup trop en retard dans ses tâches. En somme, Monsieur se plaint à tous moments de la journée : un vrai fléau !
Ce que l’on vous conseille de faire Évitez de rentrer dans son jeu et laissez le faire. En le plaignant davantage, vous risquez d’envenimer la situation. Le mieux à faire est de l’aider à relativiser les choses, tout en restant professionnel.
Le râleur « médisant »
Non seulement il râle, mais ajouté à çela, il a un véritable penchant pour la médisance. Plus il critique, mieux il se porte. Il parle derrière le dos de Delphine, puis il colporte des rumeurs à promos de Mylène… Bref, chacun en prend pour son grade ! Il se mêle de tout et propage des ragots quand l’envie lui prend. Le râleur médisant aime critiquer en interne, mais également en externe, ce qui peut véritablement impacter l’image de l’entreprise pour laquelle il travaille.
Ce que l’on vous conseille de faireDésamorcez avec lui les sujets sensibles et incitez-le à exprimer son mécontentement de façon claire, afin d’éviter les colportages et autres méchancetés. N’étalez pas non plus votre vie personnelle à ce genre de collègue, cela pourrait bien se retourner contre vous.
Le râleur « perfectionniste »
C’est un éternel insatisfait ! À l’entendre, personne ne fait bien les choses et ses collaborateurs sont des « moins que rien ». De toute façon, il fait tout mieux que tout le monde. Rien de ce que vous faites ne lui convient et le travail que vous fournissez n’est pas à la hauteur de ses attentes : « C’est nul ! » « Ça n’a aucun intérêt » « Pourquoi as-tu modifié cela ? » « Ça ne tient pas la route », quoi que vous fassiez, ça ne lui plait pas ! Le genre de personne qui nuit totalement à l’ambiance de travail et qui vous procure un mal de crâne pour au moins une journée.
Ce que l’on conseille de faireLa priorité, c’est de lui faire comprendre que cette attitude est néfaste pour le groupe, afin de faire surgir en lui une véritable prise de conscience. Tout le monde ne pense pas comme lui et il est important de le lui faire savoir. La prochaine fois, il prendra peut-être des pincettes avant d’ « aboyer » sur tout le monde.
Le râleur « persécuté »
À l’écouter, la foudre s’abat sur lui tous les jours ! En plus de s’apitoyer constamment sur son sort, il se dit être l’unique cible des pires injustices, le bouc-émissaire de l’entreprise. Il n’a jamais rien fait et ne se remet jamais en question (bah oui, c’est toujours la faute des autres). Par le plus grand des hasards, il tombe toujours sur les boss les plus tyranniques, sur les collègues les plus agressifs, sur les corvées les plus dures… tout le monde lui veut du mal.
Ce que l’on vous conseille de faireLa solution la plus pertinente, c’est l’ignorance. Ce genre de personne cherche surtout à attirer l’attention et la pitié des gens, sans vraiment chercher de solutions aux problèmes.
Pour conclure, il faut se l’avouer, on est tous un peu râleur, car râler, ça fait du bien ! Entre autres, cela permet de :
Formaliser une prise de position et exprimer ses opinions.
Tisser des liens, car oui, râler à plusieurs contre une même situation, ça rapproche !
Gérer ses émotions, extérioriser son mécontentement au fur et à mesure est préférable qu’encaisser un tas de choses et exploser sans pouvoir contrôler son impulsivité.
Si, comme nous, vous avez pensé à quelqu’un à la lecture de cet article, partagez-lui ! Une délicate façon de lui faire passer un message.
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